Anelka Nicolas

 Woerth Eric

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Songeurs, les yeux fermés, Nicolas Anelka et Eric Woerth pensent certainement à la même chose. Mais à quoi? Qu'est ce qui rapproche ces deux hommes publics dans l'actualité juridique et qui justifie leur présence sur le BLIC?

  

Comme Barack Obama, Nicolas Anelka et Eric Woerth sont certainement des lecteurs attentifs du BLIC et de sa rubrique Vie Privée. Ils ont ainsi pu découvrir les bases de la ‘diffamation’ et de la ‘dénonciation calomnieuse’, bases qu’ils ont décidé de mettre en pratique. Il semble en effet que Nicolas Anelka tente la diffamation contre l’Equipe pour les propos polémiques rapportés par le quotidien pendant la dernière coupe du monde. De son coté, Eric Woerth et son épouse tentent la dénonciation calomnieuse et la diffamation à l’occasion de l’affaire Betancourt.  

Revenons un instant sur la théorie :

. La diffamation . Selon l'article 29 de la loi de 1881, oui oui vous avez bien lu 1881, ‘Toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. La publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable, même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommés, mais dont l'identification est rendue possible par les termes des discours, cris, menaces, écrits ou imprimés, placards ou affiches incriminés.

 

Toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l'imputation d'aucun fait est une injure.’

. La dénonciation calomnieuse . Selon l’article 226-10 du code pénal : ‘La dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d’un fait qui est de nature à entrainer des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l’on sait totalement ou partiellement inexact, lorsqu’elle est adressée soit à un officier de justice ou de police administrative ou judiciaire, soit à une autorité ayant le pouvoir d’y donner suite ou de saisir l’autorité compétente, soit aux supérieurs hiérarchiques ou à l’employeur de la personne dénoncée, est punie de cinq ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende’.

 

Un petit rappel qui va bien et qui éclaire un peu l’actu… ou pas.

 

Photo 'Nicolas Anelka' 'Eric Woerth' par Nicolas Richoffer/DR

Tag(s) : #Vie Privée
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